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PERMATHERAPIE – Vous avez dit spiritualité ? Un autre regard (1)

Billet 30 – Un aperçu de quelque chose de plus grand —

Dans le billet 29 partie 2, j’ai abordé le sens de la vie. Je reprends le passage concerné : « A chaque instant, par mes choix, je détermine le sens et la direction de chaque instant de ma vie. C’est quoi le sens de la vie ? Personnellement j’en ai trouvé un essentiel : être au service mais aussi grandir spirituellement, c’est-à-dire élever en conscience mon état d’être au-dessus de la matière tout en vivant dans la matière bien sûr, relier en quelque sorte la matière et l’esprit ».

Ce billet va aborder une question primordiale, essentielle pour le travail sur Soi, mais aussi dans notre relation à l’Autre et à la Terre : celle de la spiritualité. Le billet 23 a abordé un angle particulier d’approche de l’esprit, son lien avec la matière et ce que nous faisons de la matière. Aujourd’hui, je vais aborder un autre angle de vue, celui de notre constitution pour répondre à la question de qui nous sommes ? Déjà abordé dans le livre “La Noble Tâche” en lien ici, cette question nous demande d’être ouverts d’esprit avec discernement.

Comme je l’ai raconté dans “La Noble Tâche”, depuis mon plus jeune âge, j’étais en quête pour comprendre la manière de guérir et admirais les guérisseurs avec leurs mains. Ils démontrent qu’il y a donc autre chose à l’œuvre que la chimie ou la chirurgie pour guérir.

La physique nous montre qu’il y a un lien entre l’observation et l’état de la matière !

J’ai appris que des champs d’énergie sont là en nous, autour de nous, que nous ne sommes qu’énergie. Les physiciens l’ont largement démontré et il n’y a plus de doute à ce sujet. Ils ont même observé que la matière est faite de particules qui sont à la fois de nature corpusculaire et ondulatoire et selon l’observation que nous en faisons, c’est le corpuscule qui se manifeste ou l’onde. Bon, mais je ne vais pas faire un cours de physique des particules, de mécanique ondulatoire et des champs vibratoires, plein d’ouvrages existent sur le sujet si cela vous intéresse. Ce qu’il faut retenir d’important dans leurs découvertes, c’est que l’observation modifie l’expérience, modifie l’état de la matière.

Mais pourquoi ai-je abordé la spiritualité par cet aspect ? Pour vous montrer que nous ne sommes pas ce que nos 5 sens nous révèlent, nous sommes plus que cela. Plus que de la simple matière aussi perfectionnée soit-elle. Nous avons tous cette partie spirituelle en nous sans le savoir pour beaucoup de personnes et nous sommes tous différents. Par exemple, quand Mozart est arrivé sur terre dans son corps physique, il n’avait pas emmené avec lui le même bagage que moi quand je suis arrivée également sur Terre. Il possédait déjà quelque chose que d’autres n’avaient pas, il avait déjà de l’expérience, de la connaissance pour pouvoir composer de la musique à un âge si jeune en jouant du clavecin. De même, il existe de nombreux témoignages de services hospitaliers de réanimation qui témoignent d’une intelligence supérieure qui guide le malade au moment de son décès. En outre, de très nombreuses personnes habitant un peu partout dans le monde, ont démontré qu’elles avaient la mémoire de leur lieu de vie, de leur nom et de leurs activités dans une vie précédente.

Pour parler de spiritualité dans le cadre de la Permathérapie et du travail sur Soi, je vais tout simplement dire que nous sommes des esprits incarnés dans la matière mais que nous ne le savons pas, nous n’en avons pas la conscience, ni la connaissance pour beaucoup d’entre nous, de plus nous ne l’avons que très rarement pour certains, expérimenté. Je dirais même, que des générations ont été condamnées, moquées, parce qu’elles ne rentraient pas dans le dogme de la religion officielle qui faut-il le dire, ne nous apporte pas de vérités sur ce sujet-là, j’en veux pour preuve le nombre de religions différentes qui prêchent toute leur propre vérité et parfois même décident de massacrer ceux qui ne se plient pas à leur représentation de la vie spirituelle !

Personnellement j’ai choisi la voie de l’autonomie sur ce sujet, après être passée par la voie du catéchisme et de l’église. J’ai cherché, j’ai beaucoup lu, observé et pratiqué.

C’est comment ma vie spirituelle ? C’est admettre que je suis « deux en un », je m’explique. Je suis un être humain avec son fonctionnement organique connu en partie par les « scientifiques » et aussi un être spirituel, c’est-à-dire qui n’est pas fait de matière, mais d’une énergie intelligente, consciente avec qui je peux entrer en communication. Cette partie de moi existait avant que je naisse, elle va de vie en vie un nombre important de fois, et elle apprend, elle progresse, elle s’affine. Je vais le formuler différemment : « je suis deux en un » c’est-à-dire que je suis dotée d’une personnalité et d’une êtreté.

Ma personnalité est éphémère, c’est-à-dire qu’elle va disparaître avec mon corps de matière, tandis que mon êtreté est la partie spirituelle hébergée dans mon corps et qui elle, va de vie en vie, qui est une forme de vie immatérielle, ou métaphysique c’est-à-dire au-delà du physique. La personnalité possède une énergie propre, une fréquence vibratoire spécifique, unique à chaque personne, l’êtreté en possède une autre, de fréquence bien plus élevée. Ces fréquences étant assez éloignées, elles ne se mélangent pas. Alors comment aller à la rencontre de cet autre moi qui, si j’ai bien compris, n’est fait que de matière non visible, tangible, mais qui vient s’incarner dans cet autre moi qui lui, se construit au fil des jours et de vie en vie ?

J’ai choisi l’option de faire diminuer la présence de la personnalité au profit de la manifestation de cette autre dimension de moi-même. Certains appellent cela l’éveil, ou vivre éveillé, conscient. Lorsque la personnalité s’efface, apparaît l’être supérieur plein d’amour et de sagesse qui peut enfin se manifester dans un corps physique.

Ainsi, tout le travail sur Soi, va consister à cerner, discerner, démasquer la personnalité afin de diminuer son impact sur nos pensée, nos comportements, nos croyances par le biais du fonctionnement mental, émotionnel et égotique.

Voilà en quoi consiste ce fameux travail spirituel : laisser la place à notre partie supérieure. Quel est son nom ? La tradition nous donne plusieurs noms : L’âme, le Ka, le Ba, les différents corps, astral, éthérique, causal, atmique, boudhique. Je n’en sais rien. Ce qui compte déjà dans un premier temps, c’est de comprendre et d’avoir le ressenti de ce « deux en un ». La personnalité est facilement repérable lorsque se manifestent les émotions, d’où la proposition de travail qui est faite dans le livre « La Noble Tâche ».

Alors vivre en sachant qu’un être spirituel « cohabite » avec nous change tout, change notre façon de vivre, c’est-à-dire d’être en vie. Je peux le formuler différemment : vivre en sachant que ma personnalité est incluse dans un être spirituel change tout.

Si cet être spirituel existait avant que nous arrivions sur terre, cela veut dire qu’il peut exister aussi après notre passage sur terre, et donc que notre conscience ne meurt pas, donc qu’une partie de nous ne meurt pas, mais ça change tout ! Sauf si nous restons endormis et continuons à faire comme si tout cela n’existait pas et préférions rester dans notre petit confort validé par la multitude des autres endormis.

Le renforcement du discernement va nous aider grandement à sortir de cet endormissement, de nos habitudes, de nos automatismes pour découvrir alors que nous sommes plus qu’un être de chair et d’os.

Pour renforcer notre discernement nous devons être conscient, vivre avec conscience, c’est-à-dire en étant calme dans sa tête.

L’importance du travail spirituel, c’est-à-dire prendre en compte qu’ « on est deux », le moi physique, mental et émotionnel (personnalité) et le moi spirituel (êtreté), va faire que notre rapport aux émotions, aux jugements, à la peur principalement, va complètement être modifié et cela change tout notre état d’être, donc nos comportements, et donc notre vie, et donc notre rapport aux Autres et à la Terre.

Ainsi, grâce à cette élévation de conscience, je peux rétablir dans la justesse mon rapport à l’alimentation et à ma consommation, et ainsi contribuer au respect du vivant dans la production de la nourriture, au développement d’une offre de nourriture locale et donc à un nouveau dessin des territoires autour des agglomérations urbaines, ce qui aidera grandement à leur restauration !

Je remarque que les gens n’aiment pas vraiment parler de leur spiritualité, c’est un sujet intime que l’on n’ose pas dévoiler à l’autre, comme s’il existait au fond de beaucoup d’entre nous, une peur d’être démasqué ; n’aurions-nous pas encore en nous les empreintes, la mémoire des grands conflits et des persécutions liés au pouvoir des religions et aux dogmes ? Ainsi, chaque personne en a une définition qui lui est propre. Par exemple, la spiritualité c’est la religion, notre rapport à Dieu, la relation à notre âme, c’est le monde des esprits, les rites, la méditation …Pourquoi l’homme a eu tant de mal au cours de l’histoire à vivre librement sa spiritualité, à faire la connexion avec cette partie de lui si lumineuse, vous êtes-vous posé cette question ?

C’est une affaire à suivre…

 Sabine Becker

28 août 2017

 Crédit photo : Sabine Becker. Menhir sur le Causse de Blandas

 

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3 thoughts on “PERMATHERAPIE – Vous avez dit spiritualité ? Un autre regard (1)

    1. Ces deux billets ont eu pour sujet notre rapport à la spiritualité en des termes relativement simples. Ils montrent que lorsque nous élevons notre conscience vers quelque chose de plus grand qui nous habite, notre état de veille change, nous ne pouvons plus vivre en automate comme avant.Et ceci a une incidence, notamment sur notre alimentation dont l’impact sur la biodiversité et le sol est fondamental. De ce fait, notre conscience embrassant plus large, nous voyons l’impact que nous avons dans notre relation à soi, aux autres et à la terre. Il est intéressant de voir le lien fondamental qu’il y a entre notre manière de nous nourrir, notre état de santé et celui des sols. L’élévation de notre état de conscience du côté de la spiritualité, nous élève au-dessus de la seule matière et nous montre que nous sommes tous interdépendants, interconnectés, et que nous sommes responsables de tout ! C’est le cadre de la permathérapie de parler aussi de l’alimentation. Le grand écart peut te paraître important entre le sujet de l’alimentation et de la spiritualité, mais en fait tout est lié, et l’entrée de la nourriture dans le travail sur soi est très riche d’enseignements sur nous-mêmes.

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