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PERMATHERAPIE – L’esprit et la matière –

Billet n°23 – Le rapprochement d’avec la nature sera source de guérison planétaire

Me revoici à reprendre ma plume pour alimenter la Permathérapie. Cette coupure depuis le billet 22, a été formidable sur le plan des voyages, des rencontres et des lectures. Elle m’a permis aussi d’achever le précis de Permathérapie – « La Noble tache du travail sur soi » qui est parti à l’édition.

Aujourd’hui, je viens vous parler, dans le cadre de la Permathérapie, de notre lien vital avec la Nature. J’aborderai ce sujet non pas comme une scientifique particulière, mais plutôt avec mon cœur d’enfant, le bon sens qui m’habite et mes intuitions. Et comme les enfants, je me pose plein de questions.

D’abord c’est quoi la Nature ? Est-ce seulement des arbres, l’eau, le vent, la pluie, les légumes, les animaux sauvages, la campagne, les montagnes, la mer, le soleil, de laquelle on aurait exclu les villes, les voitures, les usines, les avions, les aéroports, les pylônes électriques ? Et l’homme dans tout ça, où se situe-t-il ?

Tout ce qui existe sur Terre nous est fourni par la Terre

Un jour, il y a quelques années, j’ai pris conscience que tout ce qui existait sur Terre venait de la Terre, le plastique, le béton, l’acier, les pesticides, les avions, les ordinateurs, les réfrigérateurs, les maisons, la vaisselle, les habits… la liste est infinie. Alors j’ai regardé ces objets et systèmes très sophistiqués d’un autre œil.
J’ai réalisé que tout est agencé à partir des éléments primaires qui se trouvent à l’état gazeux, liquide ou solide *, ce qui m’a amenée à réaliser, qu’à partir de ces éléments, l’homme a la capacité de les agencer pour créer tout ce que nous connaissons aujourd’hui sur le plan matériel. Ainsi, par transformation de ce que nous offre la Terre, l’homme agit en tant que créateur.

La combinaison des éléments simples entre-eux, peut porter atteinte à la vie sur terre.

Et qu’observons-nous? Que certains agencements de ces éléments ont un impact positif sur nous ou l’environnement de la Terre, comme par exemple les huiles essentielles ou les buttes de permaculture, et que d’autres, bien au contraire, ont un effet complètement dévastateur pour la vie.

Comment est-ce possible à partir d’éléments simples et naturels, de créer quelque chose que l’on qualifie de non naturel et d’aussi destructeur ? C’est quoi alors le non naturel ? A partir de quels critères ont va estimer que ce qui est fabriqué à partir d’éléments donnés par la Terre, par la nature, n’est plus de « nature naturelle ». Est-ce à dire que l’homme, dans ses créations, ses combinaisons, dénature la Nature ?

Pourquoi donc à partir d’éléments offerts, déjà existants à l’état naturel, le fait de les combiner entre-eux peut porter atteinte à la vie sur Terre ? Je n’avais pas alors vraiment la réponse, mais je me suis dit quil devait manquer quelque chose dans l’équation, comme une guidance autre que celle qui était à l’œuvre. Tiens, il me vient un souvenir d’écolière : « Commenter cette phrase de Rabelais – Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». La vache, déjà au XVIème siècle !

Y aurait-il une conscience, une intelligence, un esprit qui commande à l’organisation et à l’ordre des choses harmonieuses ? Et sans cette guidance supérieure, ne serait-il créé que des complexes qui ne fonctionneront pas en totale harmonie avec l’environnement ?

Je suis alors partie à la recherche de la réponse à cette question, que manque-t-il ?

Mais d’abord, revenons à la première posée, c’est quoi la Nature ? Je ne vais pas aller chercher la définition dans le dictionnaire mais faire appel à mon ressenti. Je dirais d’abord que c’est « quelque chose » de très intelligent, de bien construit, en évolution, magnifique, possédant une variété infinie de représentations, qui existe depuis la nuit des temps, bien avant notre apparition sur Terre. Puis je dirais aussi qu’elle est vivante, bouge, évolue, meurt, apparait, disparait pour certaines de ses parties, qu’elle se manifeste parfois très violemment ou alors qu’elle sait rester calme.

Je ressens aussi qu’elle nous héberge et que nous dépendons entièrement d’elle.

Est-ce juste alors de dire que je dépends entièrement de la Nature ?

Poursuivant ma quête, j’ai fait le lien entre mon corps physique et les éléments primaires agencés de telle manière qu’ils constituent un corps biologique organisé, doté d’une activité vitale. Je suis donc fabriquée avec des éléments naturels qui viennent de la Terre, et donc entièrement dépendant de la Nature pour ma santé physique. J’ai remarqué que ma vitalité dépend de la qualité de la nourriture que j’absorbe, de l’air que je respire et de l’eau que je bois. En conséquence, je suis intimement liée aux éléments chimiques primaires constituant la matière, soit par le biais de la combinaison naturelle entre-eux, soit par intervention de l’homme.

Revenons maintenant à ce qui manque pour que l’intervention de l’homme dans ces actes créatifs, soit bénéfique et non délétère.

Une intelligence qui commande à l’ordre des choses.

Je me suis alors posée la question de savoir si la Nature avait une conscience, c’est-à-dire une intelligence qui organise, ordonne et assure la vitalité. Vaste question. J’ai aussitôt jugé que oui car j’ai trouvé qu’elle était très intelligente. Pour en donner quelques exemples, la cicatrisation des blessures humaines ou des arbres, la symbiose des êtres vivants des différents règnes dans les biotopes, la réponse des plantes à la musique, à l’attention portée sur elles, les équilibres écologiques. Il y a plus qu’un seul ordonnancement électro-chimico-physico-magnétique.

Y a-t-il une intelligence supérieure qui pourrait guider le chercheur, le scientifique, le technicien, le chimiste, le jardinier, l’agriculteur ou l’éleveur, permettant une création harmonieuse au service de l’évolution du vivant, de l’équilibre et de l’harmonie ?

Est-il possible que si elle existait et que malgré tout par ignorance, les êtres humains ne cherchant pas à communiquer avec elle, il manquerait beaucoup, comme on l’observe de plus en plus de manière flagrante, pour permettre ces créations harmonieuses au bénéfice du vivant?

Je me suis posée encore cette question, qui a créé les aliments nécessaires à notre survie sur Terre ? Certes il y a bien eu au fil des siècles l’intervention humaine pour tenter d’améliorer les récoltes. Mais quand-même, l’homme n’a pas créé à lui tout seul pour sa consommation personnelle, les arbres fruitiers, les carottes, les myrtilles, les herbes aromatiques et que sais-je encore. Il y a bien eu accordance entre ce que produit la nature et nous. Qui est à l’origine de ceci ? Est-ce du hasard ?

Prise de conscience écologique.

En même temps, j’observe que depuis plusieurs décennies, un mouvement de prise de conscience écologique est né, car il y a bien un problème de déséquilibre dans l’environnement engendré par nos comportements. Il y a des envies de naturalité, d’espaces sauvages préservés, de retour à la campagne. Regardez le succès de Pierre Rabhi, des photos de la Terre vues du ciel, de l’agriculture urbaine, des documentaires sur les espaces naturels et les animaux, de modification du mode de production et d’alimentation.

De tous les temps aussi, il y a eu des soigneurs avec les plantes, des peuples indigènes qui sont en harmonie avec la nature, qui savent lui parler et l’écouter. Beaucoup vont à la rencontre de peuples premiers pour recevoir des élixirs de plantes dans le but de guérison.

Il y a comme un appel irrésistible de l’homme vers la nature. Qui le guide à ce moment-là ?

Avec les grandes phases de destruction dues aux guerres, d’exode des campagnes au profit de la ville, de développement outrancier de la société matérialiste de consommation, de l’usage abusif des produits chimiques dans la production de notre nourriture, on observe bien qu’il y a rupture du lien entre l’homme et la Nature entraînant une dégradation énorme des habitats, de la qualité de l’eau, de l’air, de la vie dans les sols, une perte très importante de la biodiversité et parallèlement une dégradation de la santé physique et mentale d’une bonne partie d’entre nous.

Mais alors que fait cette conscience de la Nature qui répare, qui donne ? Rendrait-elle ses armes face à l’ignorance des hommes de son existence ?

On voit bien « qu’elle se défend » de temps en temps, et de plus en plus d’ailleurs. Ouragans, pluies torrentielles, glissements de terrain, effondrements, raz de marées, tremblements de terre…peut-être pour rétablir les équilibres en compensation des déséquilibres que nous perpétrons par ignorance finalement de cette guidance supérieure qui, si nous la contactions, nous permettrait de créer en harmonie avec elle.

La Nature tout compte fait n’a pas besoin de nous, elle était là avant nous, elle sait s’équilibrer elle-même. Par contre, nous avons besoin d’elle. Sans elle nous n’existerions pas.

A la recherche de l’intelligence de la Nature.

M’étant posée toutes ces questions, ayant fait toutes ces observations et restant à l’écoute de mes ressentis, je suis alors partie à la recherche de cette intelligence de la Nature, ou à tout le moins à la rencontre de personnes qui l’avait déjà rencontrée, pour savoir si on pouvait dialoguer avec elle, et… j’en ai trouvé ; j’ai senti que cela sonnait juste pour moi vu la joie que cela m’a procurée.

J’ai rencontré des géobiologues qui travaillent sur beaucoup de choses qui ne sont pas perceptibles avec nos 5 sens et d’autres qui discutent avec des esprits de la Nature. Je vous avoue que j’ai même fait deux stages, soit dix jours complets bien remplis, pour apprendre à dialoguer avec eux, et j’ai réussi !** Il y a tout une « technique » pour dialoguer qui nous est enseignée et dont on fait l’apprentissage pendant le stage. Il s’agit de poser des questions qui n’appellent qu’une réponse non équivoque par oui, ou par non. J’ai pu vérifier la justesse de ce que j’avais comme réponses et ainsi la réalité du dialogue, en comparant avec les réponses identiques trouvées par les autres stagiaires, ainsi que les ressentis.

Beaucoup de stages sont organisés, ces connaissances se diffusent largement grâce à internet, à des films et documentaires, à des livres, et aident à l’ouverture d’esprit de plus en plus de personnes.

Cependant j’étais fort intimidée par ce contact et cette étape a été cependant insuffisante pour moi, car je n’avais pas encore la vision globale du partenariat possible avec ces Êtres de la Nature ni comment je pouvais l’appliquer personnellement dans mon quotidien et notamment face aux problèmes gigantesques que connait la planète. Je n’avais pas encore reçu personnellement suffisamment de clés.

Le travail de recherche de Perelandra

Jusqu’à ce que je découvre il y a peu de temps, le travail extraordinaire réalisé par Machaelle Small Wright en Virginie depuis 1974 !

Et là, j’ai eu des réponses à beaucoup de mes questionnements et notamment à ces deux questions, c’est quoi la Nature et a-t-elle une conscience avec laquelle on pourrait communiquer?

Je fais entièrement confiance à tout ce que cette femme a partagé et offert comme connaissances, car elle a fait ses preuves depuis 40 ans, en créant son centre de recherche toujours en activité – le jardin de Perelandra***.

Je ne vais pas ici résumer ses quatre livres, mais j’y ai trouvé la confirmation que la Nature est un vaste groupe de consciences intelligentes qui s’expriment et fonctionnent au sein de nombreux domaines, avec lesquelles nous pouvons communiquer et mettre en œuvre un partenariat co-créatif, l’homme apportant le facteur d’évolution, d’élévation, la direction et le but, la Nature assurant la réalisation matérielle avec organisation, ordre et vitalité, ce qu’elle appelle la forme.

Par exemple, si nous décidions de coopérer avec les intelligences de la Nature, nous saurions peut-être alors, fabriquer des matériaux biodégradables, non toxiques, la science serait complètement ouverte sur de nouveaux horizons.

Vers une nouvelle révolution?

La physique quantique nous a appris que la lumière est à la fois onde et corpuscule, c’est-à-dire matière visible par nos sens. Toute l’énergie qui est à l’état d’ondes, c’est-à-dire non encore manifestée à nos sens dans une forme quelconque, « attend » qu’une conscience vienne créer pour la manifester, et si cette conscience appartenait à un homme qui décidait de co-créer avec l’esprit de la Nature, alors ne croyez-vous pas qu’une révolution de civilisation arriverait ?
Nous avons connu l’âge de pierre, l’âge du fer, la révolution industrielle, puis la révolution numérique, il nous reste à mettre en œuvre la révolution suivante, celle d’amener en conscience l’esprit dans la matière.

A ceux qui me rétorqueraient que c’est impossible, que je rêve, je répondrais, qu’avons-nous à perdre d’essayer, dans faire l’expérience comme beaucoup de personnes s’y essayent et y arrivent depuis des décennies ? Qu’attendons-nous au contraire pour prendre connaissance des résultats de leur expérience ? A l’inverse, pour ne pas avoir recherché dans cette voie, nous avons en tout cas fait la preuve de l’impact désastreux de nos comportements. Alors je suis tranquille avec ça.

C’est parce que le lien avec l’esprit a été perdu, qu’il convient maintenant de le rétablir.
Tout nous est offert pour y arriver sans difficultés, seul compte notre propre ouverture, notre volonté et notre persévérance.

Pour ceux partageant cette vision, je vous invite à vous renseigner et vous ne verrez plus la Nature de la même manière, ni notre rôle dans notre capacité à rétablir le lien oublié, délaissé, ouvrant une voie nouvelle magnifique et chargée d’espoir et de potentiels.

C’est indéniablement un chemin de guérison généralisé.

Sabine Becker

10 janvier 2017

* tableau des éléments de Mendeleïev

** Yann Lipnick ou Jean-Pierre Martinez organisent des stages.

*** Le jardin de Pérélandra Tomes 1 et 2 Les Editions Co-créatives.

Crédit photo : tableau des éléments dans un pré. Site web http://merrimacknewspaper.com/index.php/2012/11/08/elemental-error-in-bid-for-record/

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