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PERMATHERAPIE – “L’intelligence du champ d’énergie du vivant”

Billet n°3 – Les leçons du haricot à rames –

Je vais vous raconter une petite histoire.

Avant François, je n’y connaissais rien en semis, après François, plusieurs petits rouleaux en carton dont on n’a plus l’usage, de boites d’œufs et autres briques de lait en carton découpées, ont envahi la chambre à coucher juste devant la baie vitrée, celle qui donne sur la terrasse. Tous ces récipients sont remplis de terre dans laquelle ont été enfouies des graines venant de plein d’endroits de France.

L’arrivée dans ma vie des semis  fut une source d’émerveillements que j’ignorais jusqu’alors.

J’ai découvert que je m’attachais à ces jeunes pousses et que je me suis mise à admirer leur travail en les observant et en veillant sur elles.

François m’avait parlé de haricots à rames.
Moi, au tout début, avant de les voir pousser, j’entendais haricots arabes, puis haricots Aram. Dans ma tête j’imaginais des haricots venant du Moyen Orient.
Puis, j’ai compris qu’il s’agissait de haricots grimpants, donc l’orthographe devait être haricots à rames. Bien que navigatrice depuis mes 15 ans, il ne s’agissait pas de haricots rameurs !

Voilà donc que je me mis à observer le comportement de ces deux pousses.
Au tout début, c’est un petit brin vert qui grandit, grandit, puis qui fait deux feuilles, puis une longue tige, puis encore deux-trois feuilles, et qui se met à se tortiller tout seul en l’air. Dès que je l’ai ressenti, je leur ai mis un petit tuteur, mais les voilà qui sont allés plus vite que moi.

François, avait profité d’une publication infographique qu’il avait à faire pour les mettre dans une coquille d’œuf que j’avais préalablement fait cuire à la coque, pour le manger et le vider avec précaution.
Les photos furent faites, et mes bébés continuaient toujours de grandir dans la coquille.

Un matin, je fus horrifiée et désespérée de voir qu’ils étaient complètement couchés, ratatinés, mort de soif !

Ils furent aussitôt mis dans un verre d’eau et quelques heures après, ils étaient revenus à leur pleine hauteur. Ouf ! Je les ai alors sortis de la coquille pour les remettre dans un pot avant plantation.

En attendant de les planter dans la jardinière de la rue que nous devions installer, ces deux haricots nous accompagnaient, même jusqu’à prendre le café avec nous, entourés d’amis. Les observant toujours, j’ai bien remarqué que celui qui avait le tuteur le plus court cherchait dans plusieurs directions de quoi se raccrocher. Il devait nous sentir tous autour de la table pour arriver à faire presqu’un tour complet dans le vide le temps que nous discutions autour de notre café !

J’ai réalisé qu’au fil du temps, un lien s’était créé entre eux et moi. Je leur parlais comme à mes enfants, j’étais très fière de leur comportement les amenant à toujours chercher un support pour s’entortiller, alors qu’ils sont encore tout frêles.

Enfin, arriva le jour où ils durent sortir de la pouponnière et aller dans la rue.

La jardinière remplie selon la technique de la lasagne (alternance de couches brun/vert), est prête à les accueillir.
Déjà la veille, je leur avais dit qu’ils allaient être confrontés à la rue, au vent, à la fraicheur, au bruit des voitures et des motos, au pollen des platanes, mais que je veillerai sur eux et que je ne serai pas loin.

Je sentais qu’ils avaient besoin d’un vrai grand tuteur, et plus de terre pour se développer.

Les voilà donc plantés au pied de bambous et je les ai encouragés à s’entortiller autour du beau tuteur qui les attendait. J’ai remarqué que l’un d’eux était plus doué que l’autre car le soir même il l‘avait saisi, l’autre peuchère, a mis plus de temps.
Dès le lendemain matin, je suis retournée le voir, il y était presque, il manquait un centimètre. A 11h ça y était, il avait trouvé et commencé à s’entortiller !

J’étais heureuse, vous ne pouvez pas savoir. Je les ai félicités et j’ai caressé leurs feuilles.

Épilogue – Quelle est la leçon du haricot à rames pour moi ?

Je les aime comme des petits êtres vivants dont je dois prendre soin, je suis émerveillée, subjuguée même, par leur intelligence. J’ai eu peur de les perdre par négligence de ma part, je suis enthousiaste quand je les vois réussir s’entortiller autour d’un bâton.

Ces haricots m’apportent tout simplement de la joie.

LE CHAMP D’ÉNERGIE RÉVÉLÉ

De plus, comme je les bien observés cherchant un support pour s’accrocher, j’en ai conclu qu’un champ d’énergie se développait autour d’eux. C’est par ce champ d’énergie qu’ils peuvent diriger leur tête jusqu’à rencontrer ce qu’ils cherchent.

En matière de thérapie énergétique il en va de même.
Avec mes mains, je cherche les yeux fermés, à ressentir les corps énergétiques de la personne et je reçois des informations qui s’impriment dans ma conscience par images, par mots ou par phrases, me permettant d’être guidée pour aider la personne en soin.

Ainsi, si un petit haricot de rien du tout est capable de se tenir droit sur une tige d’un millimètre de diamètre, sur une hauteur de 30 cm et de se déplacer pour aller à la rencontre d’un support grâce à son champ d’énergie, alors nous-mêmes, vous imaginez ce qu’il se passe autour de nous ?

Dans un billet prochain j’en parlerai un petit peu.

Sabine Becker

15 avril 2016

 Crédit photos: François Rouillay. Conversation invisible entre un jeune plant et Mimine.

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2 thoughts on “PERMATHERAPIE – “L’intelligence du champ d’énergie du vivant”

  1. Que dire ? Que je suis profondément touchée par ce beau témoignage. Que votre expérience résonne en moi, dans mes tissu, dans mes cellules, dans mes molécules. Que la vie est belle, juste là à la portée de mes sens, en éveil. Le bonheur comme un haricot à rame… Merci

  2. C’est vrai qu’ils sont admirables ces petits aventuriers. Quelle volonté de vivre de leur part et quel merverveilleux témoignage que cet article. Merci merci merci.

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