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Permathérapie : L’écologie dans nos vies

Billet 42 – Esprit es-tu là ?

En 1974, je votais pour la première fois à une élection présidentielle. J’étais jeune, sans expérience politique. J’étais cependant attirée par un homme à la chevelure blanche, portant des lunettes, au visage inspirant confiance, et dont les propos étaient remplis de bon sens. Il s’appelait René Dumont, il représentait pour la première fois en France un nouveau mouvement politique : l’écologie. Nous découvrions sur notre « petit écran » un écologiste. J’ai ainsi été attirée à chaque premier tour des élections présidentielles à exprimer ce bon sens, celui qui nous lie à la nature, à la vie, en mettant dans l’urne le nom de l’écologiste qui se présentait. Cependant, mon vote se perdait dans une toute petite minorité…

De l’écologie à la collapsologie

En avançant dans la vie, j’ai constaté que les préoccupations écologistes étaient toujours là, jusqu’à engendrer la création d’un ministère sur ce sujet. Pour autant, la dégradation des milieux, les famines, la chute de la biodiversité, le manque d’eau, les dérèglements climatiques n’ont fait qu’empirer ! Nous sommes passés « terminologiquement » parlant de ce que René Dumont pronostiquait et dénommait l’effondrement de la civilisation, à la collapsologie.

L’écologie : l’étude des milieux vivants

L’écologie est la science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu, ainsi que toutes les relations et interactions qui existent entre eux. Un système est dit en équilibre lorsque chacun trouve sa place et se développe harmonieusement tout en prenant en compte le fait que les uns se nourrissent des autres dans une chaîne alimentaire sans fin. Certaines personnes, suffisamment observatrices et opiniâtres ont découvert que des écosystèmes étaient déséquilibrés, voire détruits, par l’intervention humaine non adaptée, en introduisant notamment des substances chimiques délétères. Ces personnes-là ont pressenti les conséquences à long terme de ces agissements, d’où l’idée de faire porter la voie de ces constatations de manière démocratique, c’est-à-dire en imaginant de créer le terme écologiste et en se présentant à des élections pour défendre les milieux naturels, les habitats de vies multiples et les sources de pérennisation de notre espèce.

L’idée d’écologie face à la réalité : dissonance cognitive ?

Si cette intention semblait bonne et juste, qu’en est-il de l’écologie aujourd’hui ?  Le terme a toujours gardé de sa force, comme si nous nous raccrochions à lui pour se dire, mais non, finalement nous ne sommes pas vraiment en danger de mort, il y a encore des arbres, des champs, des oiseaux, des ruisseaux et… tout le cortège de leurs défenseurs !

Alors on fait quoi là si on ne peut plus compter sur la politique, sur les manifestations, sur les séminaires, les colloques, les salons, les bouquins, les alertes de toutes sortes ? C’est qui, qui commande ? C’est qui, qui orchestre ceux qui font et qui défont, ceux qui sèment et ceux qui arrachent ? Ceux qui bâtissent et ceux qui détruisent ? Qui les commande ? Vous êtes-vous déjà posé la question ? Oui bien sûr, je vous entends dire, c’est une oligarchie *, des milliardaires, des marchands, des banquiers, et ils ne nous révèlent surtout pas tout ce qu’ils font pour nous transformer en moutons, en esclaves pour travailler, travailler sans cesse, sans tenir compte des équilibres de la vie, de l’écologie sur cette jolie planète.

Ces personnes et structures qui organisent, orchestrent, commandent, et disposent de grands pouvoirs, sont certainement des outils, des instruments d’entités qui les commandent elles-mêmes, en faisant en sorte qu’elles ne se rendent pas compte des conséquences de leurs actes, sinon, elles ne consentiraient pas à exécuter des ordres aussi odieux ! Je me suis toujours posée la question de savoir comment cela se fait-il que moi, à mon petit niveau, je vois les conséquences de mes actes, et pas ces personnes qui nous gouvernent ou qui envoient des personnes consentantes pour mener des actions dont les conséquences sont la dégradation de la vie. Par quel processus certains voient, et d’autres pas ?

C’est quoi qui cloche ? On ne peut pas savoir ce que l’on ne sait pas

Qu’est-ce qui cloche ? Pourquoi ça foire tout le temps ? Je ne vais pas du tout vous culpabiliser en vous disant que c’est de votre faute car vous êtes inconscients de manger de la merde trafiquée, d’aller dans des magasins où est vendue de la merde, de voyager dans de gros avions… Non, je ne culpabiliserai pas, mais peut-être vous traiterai-je oui, d’inconscients, mais non pas pour vos actes puisqu’ils sont la conséquence de l’inconscience. Laquelle ? Celle de l’ignorance : vous ne pouvez pas connaître ce que vous ne connaissez pas ; vous ne pouvez pas savoir ce que vous ne savez pas. Par définition, ce que l’on ne connaît pas nous est occulté. Et que nous est-il vraiment occulté ? Notre vraie nature.

La nature de l’être humain

Avez-vous appris à l’école ce qu’est un être humain réellement ? Non. Nous ne le savons pas. Nous ne savons pas ce que nous sommes en réalité, et cela nous est occulté depuis la nuit des temps. Si nous ne savons pas qui nous sommes en réalité, nous ne savons pas non plus comment nous fonctionnons réellement, et toute l’écologie politique ne pourra jamais réussir tant qu’elle ne prendra pas en compte ce qui est occulté en nous pour pouvoir agir avec efficacité collectivement pour le maintien des équilibres de vie.

Un être humain possède une conscience qui l’anime, des pensées qui l’aident à réfléchir, des émotions qui lui montrent son état réactif par rapport à la réalité qu’il vit, et une intelligence. Il vit dans son biotope, sa propre écologie qui le conditionne depuis sa plus tendre enfance jusqu’à sa fin de vie. Pour autant, cette propre écologie lui a-t-elle montré ce qui est occulté, non perceptible par ses cinq sens, par sa conscience ? Eh non ! Loupé !

Corps – âme – esprit

L’être humain n’a pas été enseigné sur ce qui l’habite en réalité et qui joue un rôle fondamental dans le déroulé de sa vie, individuellement et collectivement. Pour utiliser le vocabulaire usité, je dirais que l’être humain est habité par une âme. Qui sait vraiment ce qu’est l’âme ? Qui a conversé avec son âme, qui a reçu des informations de son âme ? Nous avons bien cependant des témoignages de psychiatres** qui soignaient des personnes mises sous hypnose. Celles-ci ont décrit ce qui se passait entre les vies dans le monde ou les mondes dits de la mort. Selon les recoupements des informations recueillies auprès de nombreux patients, effectués par ces professeurs de médecine, leur âme chargée de mémoires et d’histoires passait devant “un tribunal”. Elle voyait par elle-même tous les moments de sa vie où elle avait ” fauté”. Et donc, passé “un certain temps”, elles se voyaient proposer de revenir sur Terre pour réparer tous ces manquements et tenter de faire mieux la fois suivante. Bien, ceci fait l’objet de plusieurs livres de chercheurs des hôpitaux. Surprenant tout de même, on nous invite par une “technologie” particulière à visualiser notre passé, puis des situations futures propices à apprendre à nouveau pour se perfectionner ! Ayant lu plusieurs ouvrages sur ce sujet, devant les qualifications de ce type de chercheurs, je ne remets pas en doute ce qu’ils ont vécu et dont ils rapportent les témoignages. Mais je m’interroge sur le processus que nous serions amenés à subir, comme s’il s’agissait de nous mentir encore une fois, de nous cacher la réalité dans une grande mascarade d’échelle cosmique ! et j’en suis venue à me poser cette question qui me semble légitime : ne serait-ce pas tout simplement de la programmation avant incarnation ? Est-ce vraiment du libre arbitre ceci ?

S’interroger

Je vous invite grandement à faire vos propres recherches sur ces sujets de la vie entre les morts, sur les témoignages de personnes revivant des scènes dont elles avaient la mémoire, etc…je ne m’y attarderai pas ici, ce n’est pas l’objet de ce billet.

Continuons. Dans ce contexte que faisons-nous de notre intelligence ? Qui supporte notre intelligence ? Notre intelligence est supportée par quoi ? Je ne parle pas de la petite intelligence de débrouillardise pour survivre sur cette planète. Non, je parle de l’intelligence supérieure, celle qui nous est nécessaire pour être réellement créatif, pour savoir exactement ce qu’est la nature des choses. Qui supporte donc notre intelligence supérieure ? Il me vient le mot esprit. Et là je le distingue bien de l’âme.

Causalité, dualité

Pour le dire mieux, l’âme serait le support de nos vécus, de nos connaissances culturelles, civilisationnelles, disons de la somme de nos expériences qui se situent dans un environnement émotif de causalités, c’est-à-dire dans un environnement, un monde, où une cause provoque un effet, comme par exemple, la destruction d’un écosystème. Et pour arriver à juger : c’est vivant ou c’est mort, il faut aussi que ce monde soit dual. Autrement dit qu’il soit polarisé : bien, mal ; zéro ou un ; éclairé ou sombre ; allumé ou éteint ; ici ou là-bas…

Alors comment dans un monde de causalités et de dualités peut-on vraiment “faire” de l’écologie ? C’est impossible ! L’intrication, les données occultées, le fonctionnement de la vie sur des centaines et centaines d’années ne sont pas du tout “maîtrisées” par l’écologiste, celui qui veut sincèrement prendre soin. Et là nous souffrons de cette incapacité.

L’esprit quant à lui semble intouchable, incorruptible, non influençable, exister au-delà de la dualité. Lorsque l’on sait réellement, il n’y a aucun jugement en nous. La pollution du doute n’appartient pas à l’esprit, elle reste encore dans le domaine de la pensée émotive conditionnée.

Et la permathérapie dans tout cela ?

Pourquoi tout ceci ? Pourquoi écrire tout ce développement dans le cadre de la permathérapie ? Vous savez que c’est un cheminement que je fais pas à pas depuis 2016, et j’écris au fur et à mesure de mes inspirations. La permathérapie est une démarche personnelle de travail sur Soi qui consiste à aller voir en nous qui actionne « la clé que nous avons dans le dos » tel un jouet mécanique, autrement dit, qui ou quoi nous fait agir comme un automate. C’est vraiment à chacun de le découvrir, car les automates sont différents les uns des autres. Cela veut dire quoi être comme un jouet mécanique dont quelque chose ou quelqu’un tourne la clé située dans son dos ? Qui contrôle nos pensées et donc nos actes ? Est-ce nous-mêmes ? Sommes-nous vraiment souverains vis-à-vis de nous-mêmes ? Et qui commande réellement cette planète ? Qui a vraiment le pouvoir ?

Je vous invite à vous poser ces questions : qui gouverne en vous ? qui a vraiment le pouvoir sur vous ? qu’y a-t-il d’occulté que vous pressentez mais que vous n’arrivez pas à définir ?

Vous comprendrez alors pourquoi, malgré l’émergence du désir d’écologie, les choses empirent.

L’empire est une structure politique de domination qui porte sa propre chute dans son nom. Une libération de cette mainmise occultée est possible. Elle passe par la connexion à cette force qui réside en nous, elle est intelligence, et porte en elle amour et volonté. Elle ne se laisse pas manipuler par ces autres forces occultes involutives. Cette force, ne serait-elle pas produite pas notre esprit ? la puissance de notre esprit celle qui nous permet d’être des créateurs conscients et aimants, au service de la vie, de l’autre et de la Terre ?

 

Sabine Becker
20 septembre 2020

Crédit photo : SB – La lumière mariée au chêne, le chêne laissant passer la lumière.

* Oligarchie : régime politique dans lequel la souveraineté appartient à une classe restreinte et privilégiée, désigne aussi ce groupe.

** Michael Newton par exemple ou Brian L. Weiss

 

 

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One thought on “Permathérapie : L’écologie dans nos vies

  1. J’apprécie beaucoup vos articles. Dans votre questionnement sur l’écologie et son devenir, j’apporterai cet élément. Il y a en première lieu l’écologie du corps : écho logis.
    Le corps en résonnance avec notre environnement, qu’il soit humain, nature, animal…fait partie de ce Tout. Se tourner que sur l’extérieur ne peut être qu’incomplet : l’intérieur et l’extérieur se rejoignent et sont en interaction. L’arbre porte ses fruits lorsque ses racines bien plantées en terre profonde amènent la sève jusqu’à son faite.

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