Accueil Les billets de Sabine Becker PERMATHERAPIE – « L’abandon permet les miracles »

PERMATHERAPIE – « L’abandon permet les miracles »

Billet n°13 – La vertu de l’abandon –

La vertu de l’abandon m’appelle depuis quelques jours et me fait l’étudier avant de terminer la troisième des vertus qui sert la relation à soi, c’est-à-dire la simplicité.

Elle est située sur la roue des vertus de la « noble tache » du travail sur soi, avec les deux autres qui servent la relation avec le monde subtil, à savoir l’ouverture d’esprit et la connexion.

L’abandon, vertu magnifique, magique, semblerait s’opposer à celles qui ont déjà été étudiées.

En effet, le travail sur soi demande volonté, persévérance, actions de partage, de transparence, de vigilance, d’humilité, autant de postures intérieures qui me demandent d’être sur le qui-vive, volontaire, ouvert, le contraire de l’abandon !

Alors que vient faire cette vertu de la « noble tache » du travail sur soi, parmi les onze autres ?

En quoi est-elle une vertu ?

Comme pour ses compagnes, j’en ai l’entière responsabilité, elle ne dépend que de moi, de ma relation à soi et de ma relation à la vie. En outre, elle ne souffre pas de demi-mesure, je m’abandonne ou pas, même s’il est extrêmement difficile de lâcher tout contrôle de soi, du mental, des émotions, de mon emprise sur les évènements ou sur les autres, de mes réactions systématiques, de mes jugements toujours trop rapides et inutiles.

Elle est une vertu car en la cultivant et en la pratiquant, elle me permet d’enclencher une baisse de ma tension intérieure, source de réflexes, de comportements automatiques, de réactions, et d’augmenter mon ouverture à l’intuition, aux idées nouvelles et d’accueillir de nouveaux horizons qui me conduisent sur un chemin de transformation et d’évolution.

Que permet l’abandon ?

L’abandon est la marque de ma foi en l’existence de forces de création et de vie, de lois supérieures et de mystères, forces bien plus grandes que tout ce que je peux imaginer.

Si je m’abandonne à ces forces de vie, c’est que j’ai foi en elles, je suis alors en confiance absolue, ce qui me permet de ressentir leur effet, ce qui me permet d’observer ce qui s’est passé et de l’expérimenter, créant ainsi un cercle vertueux me reliant aux forces de vie naturellement intelligentes.

L’abandon me permet de lâcher le contrôle que je m’efforce sans cesse d’exercer sur la vie. Elle m’apporte la patience et me permet ainsi la persévérance.

En outre, il me remet à ma juste place, me fait vivre dans l’équanimité et dans l’humilité face aux forces supérieures.

L’ABANDON EST UNE ALCHIMIE ENTRE LA TENSION ET LE LÂCHER PRISE

Comment puis-je m’abandonner alors que je suis sur un chemin de progression et que cela me demande de l’énergie ? Y a-t-il paradoxe ?
A première vue oui, mais à y regarder de près, il s’agit pour moi, de mettre en œuvre une alchimie entre la tension et le lâcher prise, entre l’action et la non-action, entre la pensée discursive et le calme intérieur. Ainsi, elle me permet de faire la part entre la volonté d’aboutir et l’attente, le désir et la foi, la confiance absolue et la prudence.

L’abandon est la vertu du non-contrôle, du lâcher prise au courant de la vie.

Le non-abandon est source d’impatience, de frustration, d’illusions perdues, de rêves non aboutis, de projets avortés.

Le non-abandon accentue le contrôle, le vouloir alors que tout est contraire.

Le non-abandon m’éloigne, en me faisant les ignorer, de ces mystères et forces de la création, m’écarte des synchronicités, de ma petite voix intérieure, des évènements heureux inattendus.

L’abandon permet le miracle.

Cette vertu permet la fluidité, la douceur, l’harmonie, et me permet d’expérimenter que je ne suis pas seul à intervenir dans le cours de ma vie, et là, se présente à moi une sacrée interpellation source d’interrogations positives, pour partir à la recherche de qui me guide et donc de qui je suis.

En lien avec la nature, en symbiose avec elle, et particulièrement, lorsque je suis au potager ou près des bacs de nourriture à partager par exemple, j’ai l’occasion de m’abandonner au miracle de la vie.

Sabine Becker

25 mai 2016

Crédit photo :  Photo de nature site web : http://www.photodenature.fr/photo-paysage-cascade/photo-photo-paysage-cascade/

Ce billet vous a plu, vous aide dans votre cheminement, vous aimez l’open source? Nous vous invitons à nous soutenir en faisant un don à l’association « Les Cercles vertueux – Prendre soin de Soi de l’autre et de la Terre ». Merci.


Share

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *