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PERMATHERAPIE – « Avec la connexion vient l’amour sans condition »

Billet n°15 –  La vertu de la connexion –

Nous voici rendus à la dernière des douze vertus de la « noble tache » du travail sur soi.

Cette vertu existe en chacun de nous, c’est un cadeau qui nous est offert à la naissance, à notre arrivée ici sur Terre, mais qui, pour nombre d’entre nous, n’est pas encore véritablement reconnue et nécessite d’être cultivée dans son jardin intérieur, pour la voir éclore et en recevoir récompense.

En quoi la connexion est-elle une vertu ?

Je dirai qu’elle est le résultat de la pratique de toutes les vertus précédentes, elle en est la conséquence.

Mais inversement, si je suis connecté à la vie, à la Terre, à la nature, à l’autre, je partage aisément, je suis dans la transparence, l’humilité, et l’ouverture, l’abandon, l’intégrité et la vigilance, mais aussi dans la simplicité et la douceur, et j’ai la volonté et la persévérance pour ne pas perdre cette connexion.

Je dois la cultiver en conscience, il s’agit plus de l’accepter que de la rechercher, car la conscience est en chacun de nous, il s’agit de l’utiliser ou pas et cela ne dépend que de moi, j’en suis donc entièrement responsable.

Que permet-elle ?

Elle donne une expansion formidable au mot Amour.

Elle me permet d’être connecté avec plus petit et plus grand que moi, à ce qui est visible pour moi, donc manifesté, et à ce qui ne l’est pas, m’invitant à faire d’avantage l’expérience du ressenti.

Elle me donne conscience de faire partie d’un tout, que nous sommes tous reliés, que tout est relié, et que ce que je fais à l’autre, c’est à moi que je le fais aussi.

Cette vertu se pratique avec l’ouverture d’esprit, l’abandon et la foi, l’observation, la persévérance et l’humilité, la simplicité et la vigilance.

C’est l’ouverture de conscience, le (r)éveil.

La connexion vient avec la conscience. La connexion vient avec l’arrêt de mes pensées, car je ne peux penser et écouter, penser et voir, penser et ressentir, penser et être présent à la vie, entièrement.

La connexion vient avec l’arrêt des jugements, des comparaisons, des « j’aurais dû », « il aurait fallu », « c’est trop, pas assez, dommage, oui mais ». Or, les jugements déclenchent les émotions perturbatrices.

Avec l’arrêt des jugements, les émotions se calment, le recentrage est alors possible.

Ne dit-on pas « il est perdu dans ses pensées, emporté par la colère, hors de lui, aveuglé par la jalousie, la vengeance »? Nos sens sont alors complètement occultés, nous ne sommes plus nous-mêmes, et le lien à soi, à l’autre et à la Terre est complètement compromis.

La connexion me demande d’abandonner le jugement pour vivre pleinement l’instant présent, pour vivre en présence, là, maintenant, et je suis aidé en cela par la simplicité qui m’ouvre la voie de l’enfance.

La connexion permet à la télépathie, l’empathie, l’intuition, la prémonition, mais aussi à la précognition, aux visions, aux idées lumineuses, à la créativité pure, ainsi qu’à l’anticipation, d’exister, de remonter sur l’écran de ma conscience et de les prendre en considération avec respect et gratitude.

Avec la connexion vient la compassion et l’amour sans condition.

Il s’agit de passer cette porte étroite en faisant taire le mental pour ne laisser parler, écouter, et agir que la voix du cœur.

La vertu de la connexion se travaille donc en conscience, avec vigilance, en ayant intégré la simplicité et l’humilité.

Par l’ouverture d’esprit, l’abandon des attachements, des croyances, des habitudes, du toujours plus comme avant, j’accepte d’accueillir des expériences qui ne sont pas habituelles pour moi, comme les heureux hasards appelés synchronicités, les moments de grâce au cours desquels je ne sais pas pourquoi les larmes coulent toutes seules de mes yeux.

Je sais alors que je suis touchée, en confiance, dans la joie indicible de ne plus me sentir seule et d’être à l’unisson de toutes choses.

Étant à l’unisson, le jugement n’a plus lieu d’être. Je peux enfin voir qu’en chacun réside une étincelle sacrée à respecter, à aimer sans condition.

Je réalise que l’autre est un autre partenaire dans cette aventure de la vie et qu’il fait de son mieux avec ce qui l’a conditionné, enfermé, et qu’il est en train de surmonter ses peurs et ses angoisses, en essayant de les cacher ou de trouver des compensations par diverses actions soi-disant calmantes.

Étant à l’unisson, je prends conscience que tout est vie, tout est processus d’évolution, de changement, de progression, même si parfois je vois des régressions et stagnations.

Si je suis connectée, je m’aperçois que les forces antagonistes du changement, le chaud, le froid, le yin, le yang, le masculin, le féminin, la force et la faiblesse, la vie et « la mort », ne sont là que pour établir un cadre d’avancement pour amener l’amour dans la matière, pour me faire aimer malgré tout et ainsi, pour en renforcer ma capacité jusqu’à atteindre cette force incommensurable de l’amour sans condition.

Pour cela, je dois en avoir la volonté mais aussi m’abandonner complètement aux guidances supérieures.

L’amour sans condition demande d’être dans une foi sans condition, alors je ne contrôle plus rien, je me laisse aller dans le courant de la vie qui me conduit sur le grand chemin de l’Amour pour tout ce qui est.

Sabine Becker

31 mai 2016

Pour ceux qui souhaitent jardiner autrement, je vous conseille vivement de découvrir le livre de Michael Roads – JARDINER EN CONSCIENCE

Ce livre est un guide remarquable destiné au jardinier attentif, qui souhaite atteindre cet endroit, où la relation du jardinier avec la Nature, transcende le jardinage. Michael J. Roads, a toujours été en avance dans son approche du jardin, et ce livre n’est pas une exception. De retour à ses racines, il revisite le jardin biologique. Il y revient dans un état de conscience. Amour de l’Homme + Nature = Jardiner en conscience. Michael J. Roads écrit avec un style qui tisse les aspects physiques et pratiques de sa connaissance du jardin, dans une tapisserie incluant les aspects non physiques, invisibles du jardin. Il montre qu’en étant plus attentifs et à l’écoute, lors des moments passés à travailler le jardin, il nous est possible d’établir une relation avec la nature, dépassant nos précédentes expériences et connaissances. Les inconditionnels de ses précédents livres sur le jardinage biologique apprécieront ce travail qui fait référence aux informations partagées auparavant. Tout comme ceux qui découvrent Michael Roads, ils seront stupéfiés par la nouvelle profondeur des connexions pouvant être atteintes entre le jardinier et son jardin, lorsque le jardinage devient une pratique consciente. Éditions Quintessence (29 Avril 2010)

Crédit photo – « Men greeting sun » : Sergey Galushko, droits réservés. Site webhttps://fr.fotolia.com/id/30898417

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