Vision

Notre modèle de société occidental fonctionne à l’envers, il est inversé et génère par conséquent des cercles vicieux destructeurs pour l’Homme et son environnement. Changer de regard  remet le modèle à l’endroit.

À première vue ce graphique peut nous paraître complexe mais observons-le attentivement.

À gauche du schéma figure le projet de société “A” : son fonctionnement est basé sur la compétition – “un qui gagne plusieurs qui perdent” -. Le bénéfice est considéré avant tout comme un but au seul profit des gagnants de la compétition. Ce bénéfice est nourri par la finance, l’agriculture, les ressources naturelles, la santé, l’éducation, les arts, l’artisanat et l’industrie et les sciences. Ce modèle de société génère une concentration des richesses et des situations de manque pour la très grande majorité de la population. Il est involutif et globalement appauvrissant. Pour réussir il doit essentiellement utiliser la manipulation de l’information, les mensonges, les tromperies, la propagande…

À droite du schéma figure le projet de société “B” : son fonctionnement est basé sur les coopérations. Le bénéfice est alors un moyen au service des mêmes secteurs d’activités : l’agriculture, les ressources naturelles, la santé, l’éducation, les arts, l’artisanat, l’industrie et les sciences. La finance est alors au service de l’économie réelle. Les répartitions sont équilibrées et touchent le plus grand nombre. Ce modèle s’appuie sur la transparence, les informations réelles, la prise en compte du respect du vivant.

Au centre du schéma : la conscience individuelle qui a le choix d’opter pour la direction vers laquelle elle veut se focaliser : changement de paradigme, de modèle, inversion de polarité. Le centre est l’axe du changement qui sépare les deux modèles.

C’est donc un changement de paradigme, de polarité pour passer de la concentration au partage, de l’exclusion à l’inclusion, du manque à l’abondance enfin, de la peur à la joie.

Ce changement de modèle passe par un changement de regard, autrement dit par une modification de la conscience. Il nécessite de ne plus se considérer comme une victime impuissante. En effet, dès lors que nous nous engageons dans de nouvelles pratiques et que nous recherchons à nous tenir correctement informés nous parvenons à faire la part des choses, notamment entre le mensonge nécessaire à la survie du modèle compétitif et involutif et la vérité.  L’apprentissage du discernement des influences de la compétition et des coopérations en  l’expérimentant par soi-même, nous conduit à avoir le choix et donc, à respecter notre libre arbitre que nous retrouvons peu à peu. Et c’est ce libre arbitre qui, allié à la volonté, nous permet de choisir consciemment une orientation évolutive plutôt qu’involutive. C’est cela le changement de regard et l’acquisition progressive de l’autonomie tout en étant collaboratif.